Plante tinctoriale d’un bleu indélébile, le pastel a fait un temps la renommée et l’enrichissement du « Pays de cocagne » dont l’aire de production s’établissait dans le triangle d’or Toulouse, Albi et Carcassonne. Entre les 15ème et 16ème siècles, la commercialisation et l’exportation du pastel à l’internationale à contribuer à un essor économique sans précédent de Toulouse.
De ces fructueuses affaires, les riches négociants en ont fait un vecteur d’ascension sociale à l’origine de l’émergence d’une nouvelle notabilité dans la cité. Les Cheverry et les Assezat, sont l’incarnation de ces nouveaux nobles qui résidaient dans de cossus hôtels particuliers et de confortables demeures de campagne tels que le prestigieux château de Laréole ou, en coteaux du Girou, le château de Gauré.
Dans le consulat de Verfeil, on dénombre au début du 16ème siècle 128 moulins pasteliers affectés au broyage des coques de pastel.
Les campagnes du Lauragais témoignent encore aujourd’hui dans son patrimoine architectural du caractère proto-industriel de la transformation du pastel et de l’enrichissement de ses drapiers.
L’histoire du moulin à eau de Nagasse est évocatrice du rôle significatif de Verfeil et de ses environs, dans la culture et le négoce de la plante.
Le château de Laréole :
Le moulin de Nagasse :
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