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Saint-Pierre

Qualité de vie au pays de l’Autan

Saint-Pierre
Saint-Pierre est une commune de l’aire urbaine de Toulouse, et, est située à 21kms au Nord Est de Toulouse.

Elle est bordée par la rivière du Girou limite naturelle avec Verfeil au Nord. A l’Est elle est limitrophe avec le Bourg Saint-Bernard et Teulat (commune du Tarn) au Sud avec Gauré et enfin à l’Ouest avec Lavalette et Saint-Marcel Paulel. Sa population municipale est de 259 habitants appelés Saint Pierrains.

La commune de Saint-Pierre n’existe en tant que telle que depuis le 5 Septembre 1847 par ordonnance royale de Louis Philippe. Elle est née de la fusion des anciennes communes de Saint-Jean des Pierres (ou Saint-Jean las Peyres) et Saint-Martin des Pierres.

Saint-Martin faisait partie du territoire de Verfeil et dépendait des Seigneurs de Bébian et des Seigneurs de Saint-Martin. Le chef lieu de la nouvelle commune fut fixé à Saint-Martin des Pierres et pris dès ce jour le nom de Saint-Pierre.

Étymologie : L’appellation Saint-Pierre réunion de deux anciennes communes aurait son origine (d’après Ajas) non dans le nom de Saint-Pierre mais dans les pierres qui auraient servi notamment à la construction des églises des deux localités. Des carrières auraient existé sur le territoire. Cette idée n’est pas vérifiée mais parait encore aujourd’hui la plus plausible.  

L'église

Au niveau de l’organisation religieuse jusqu’à la révolution, Saint-Martin des pierres fit partie de la paroisse de Bourg Saint-Bernard et fut desservie par ses vicaires, ce qui est confirmé par des documents d’archives consultés en 1538 par l’Abbé Aries.

De l’ancienne église de Saint-Jean Des Pierres située dans le hameau actuel de Saint-Jean il ne reste aujourd’hui aucune trace hormis l’ancien cimetière.

La date de construction de cette ancienne église n’est pas connue.

Concernant l’église de Saint-Martin des Pierres, l’Abbé Ariès dans son histoire du Bourg Saint-Bernard précise que ce fut en 1336 qu’il fut fait hommage de cette église et de son domaine à l’Archevêque de Toulouse.

L’église conserve encore aujourd’hui au dessus de sa porte latérale un linteau sculpté, daté de 1542, dont personne encore aujourd’hui ne connaît la signification.

Avant le XViè siècle on trouve pour Saint-Jean des Pierres la dénomination de Saint-Jean de Montlong certainement due à la longue ligne de crête qui domine le territoire de cette ancienne paroisse. Mais néanmoins au point de vue historique le passé lointain de cette commune n’est pas très connu.

Le château

L’histoire de la commune est intimement liée au château de Saint-Martin construit au XVIIIè siècle par José Honoré Vares marquis du FAUGA à l’emplacement d’un château plus ancien car il existerait (d’après Maitre Meaux : Verfeil et son canton) dans les fondations actuelles des éléments de ce passé. Révolution et terreur blanche touchèrent cette commune au travers des propriétaires du Château de Saint-Martin mais aussi de celui D’Escalonne qui si aujourd’hui, désigne, une grande propriété cachée dans les bois ou un lieu dit, a  été le lieu de l’aveuglement de certains révolutionnaires qui n’ayant pu se saisir de David Baudrigue d’Escalonne propiétaire des lieux (détesté des Jacobains) parce qu’il mourut le 7 Janvier 1793 se vengèrent aveuglement sur sa femme en l’emprisonnant et surtout en guillotinant son fils de 22 ans. Le château de Saint-Martin à lui été le théatre d’un enlèvement par les Verdets en 1815 : la victime  fut le Baron Cerise symbole de l’armée Impériale qui  s’était retiré là avec son épouse d’origine Hollandaise. Une autre personnalité est aussi liée à la commune : Jean de Fermat marchand grossiste puis banquier à Toulouse, Bourgeois de Toulouse et Capitoul en 1633. Il acquiert le Domaine et le château de Lafaurie aujourd’hui quasiment disparu (il existait auprès du colombier)  ainsi que les droits de Haute, moyenne et basse justice pour le consulat de Saint-Jean des Pierres.

C’est à Saint-Pierre et aux abords du château de Saint-Martin qu’a eu lieu la première utilisation pour la région d’une machine à battre : il s’agissait d’une batteuse CLAYTON elle est la première qui a paru en France le 4 Septembre 1855.

Terre indienne

Le 2 Octobre 2011 un don de terre fut fait à la nation indienne des Ojibwés et ce fut l’occasion d’une belle fête de la fraternité. Le groupe de ces Indiens venu dans le village s’est formé autour d’Ann Dunn poétesse et conteuse des Indiens Ojibwés . 

 

Les Ojibwés ou Anishnaabes sont la plus grande nation amérindienne en Amérique du nord en incluant les métis. Ils vivent au nord du Michigan et au Montana et dans la région des Grands Lacs au Canada, c’est de cette région que sont originaire les Indiens qui ont partagé  ces beaux moments avec la population de St-Pierre. L’origine de leur nom signifierait «ceux qui gardent une trace de leur vision» en référence à une forme d’écriture picturale utilisée lors des rites animistes. Aux États-Unis ils ne furent jamais chassés comme d’autres tribus, mais à la suite de nombreux traités ils furent contraints à rester sur ces territoires. Le peuple et la culture Ojibwés sont bien vivants aujourd’hui ; De nombreux Pow Wows ont lieu dans diverses réserves aux Etas Unis et au Canada.

Le mot pour dire Bonjour en Ojibwé est Bonjou en souvenir du mot français, et, ce qui est important à noter c’est qu’il n’y a dans leur langue aucun mot pour dire «au revoir» c’est certainement ce qui fait... qu’ils sont aussi présents pour nous et qu’ils le resteront.

Renseignements

COMMUNE DE SAINT-PIERRE

 Mairie de Saint-Pierre :  Place de l’Église, 31590 Saint-Pierre

Tél : 05 61 35 60 36 | Fax : 05 61 35 60 36
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